Dupond a été casté par Macron pour persécuter l’opposition des patriotes, l’opposition nationale au libéralisme destructeur qui fait office de politique d’État. Et parce que ce gouvernement gouverne par la peur, il a besoin du chaos : chaos social, économique, sanitaire, terroriste.
Ça tombe bien : dans l’émission Les 4 Vérités diffusée le 28 avril 2021 sur la très complaisante chaîne d’État France 2, le ministre de la Répression des patriotes et des résistants vient annoncer une grande nouvelle : la libération dans la nature d’une centaine de terroristes. Un timing parfait au moment où la pandémie médiatico-politique commençait dangereusement à ne plus faire peur aux Français...
Jeff Wittenberg : On va s’intéresser au sort des personnes qui sont actuellement détenues pour avoir été condamnées pour terrorisme. Cela concerne combien de personnes tout d’abord, aujourd’hui ?
Éric Dupond : Ça concerne un peu moins d’une centaine de détenus. Qui ont été condamnés, qui vont sortir, et qui doivent impérativement être suivis et suivis de près.
Jeff Wittenberg : Alors justement, la précédente tentative d’introduire des mesures de ce type, bracelet électronique, surveillance judiciaire, avait été censurée par le Conseil constitutionnel, parce qu’elle était jugée attentatoire aux libertés. Qu’est-ce qui va changer ?
Éric Dupond : C’est la raison pour laquelle nous y sommes revenus en prenant en compte ce que nous disait le Conseil constitutionnel. Ce qui change, c’est que aucun détenu terroriste aujourd’hui sortira sans être suivi. Doublement suivi, par des mesures administratives, ça c’est le périmètre de mon collègue de l’Intérieur, Gérald Darmanin, et par des mesures judiciaires qui contraignent le terroriste à rester au contact de la justice qui le surveille de près.
Jeff Wittenberg : Ça durera combien de temps ?
Éric Dupond : Ça peut durer jusqu’à cinq ans. [...] Moi, j’ai à coeur personnellement d’investir dans le cadre de ce suivi des détenus terroristes. Y a des quartiers d’évaluation de la radicalité, on fait un travail formidable pour essayer de repérer le niveau de dangerosité et on y parvient. Nous venons d’en ouvrir un autre, nous passons de quatre à cinq. Puis il y a des quartiers de prise en charge, ce sont des quartiers spécifiquement réservés au sein de la prison pour suivre les terroristes, pour les évaluer, et pour les désengager de cette idéologie mortifère qui est la leur.
Jeff Wittenberg : Ces détenus qui seront sortis de prison pour avoir été condamnés pour terrorisme, au bout de cinq ans donc, sans incartade, on pourra considérer qu’ils ne représenteront plus un danger pour la société, et dès lors ils seront libres et sans surveillance ?
Éric Dupond : Mais c’est un suivi strict !
Jeff Wittenberg : Oui, mais au bout de cinq ans, y a plus de suivi ?
La réponse de Dupond se perd en touche.
Malgré l’énorme chaos économico-social actuel, le gouvernement rajoute une couche avec la libération d’une centaine de détenus condamnés pour terrorisme. Quand le journaliste de France 2 demande à Dupond ce qu’il adviendra de ces individus dangereux après cinq ans de surveillance, le ministre botte naturellement en touche en évoquant les 32 affaires terroristes résolues avant passage à l’acte.
De plus, on sait comme cette surveillance est lâche, les effectifs policiers n’étant pas au rendez-vous. On a tous entendu la ritournelle « on ne peut pas mettre un flic derrière chaque Français », transposable en « on ne peut pas mettre un policier antiterroriste derrière chaque radicalisé ».
Ceci étant dit, les Français croyant à la démocratie doivent se demander pourquoi l’État, le pouvoir exécutif, le pouvoir juridique, ne font rien pour justement les protéger de ces loups radicalisés, alors que le glaive de la justice s’abat sans répit sur les patriotes, les Gilets jaunes et les résistants au Système. Répression impitoyable d’un côté pour des Français qui aiment et défendent leur pays, laxisme inexplicable de l’autre pour ceux qui veulent assassiner des Français.
Objectivement, le pouvoir ne désire pas protéger les Français de la menace terroriste, une menace dont on ne découvre jamais les commanditaires. On le serine encore une fois : les commanditaires sont généralement les exécutants, qui finissent truffés de plomb.
Le journaliste rappelle que « depuis les attentats survenus en 1986, il y a eu une vingtaine de lois antiterroristes qui ont été votées en France, et pourtant les terroristes, on l’a donc vu à Rambouillet, les terroristes arrivent toujours à passer entre les mailles du filet ».
Dupond remet le coup des « 32 attentats déjoués » sur la table, et passe à sa cible favorite, Marine Le Pen, qui taquine le gouvernement sur son « laxisme » :
« Je lui répond d’abord qu’elle ment, parce que la phrase n’est pas complète, mais elle est habituée au mensonge. [...] Il y a peu de temps que je fais de la politique et il y a quelque chose que je viens de découvrir et auquel je ne peux pas m’habituer : c’est le cynisme à des fins politiques. Se servir de cet attentat comme d’une bonne affaire politicienne, se servir d’un cercueil comme d’un marchepied, je vais vous dire, Monsieur, ça me dégoûte. »
Message envoyé à Darmanin et Macron qui comptent sur leur loi anti-séparatiste (ou islamophobe) pour complaire au lobby national-sioniste.
L’émission se termine sur l’inévitable « loi Sarah Halimi », cette grande « avancée » juridique. Le ministre de la Justice travaille objectivement contre le peuple, contre sa sécurité, au bénéfice de communautés qui bénéficient de protections certaines : les détenus terroristes et ceux qui voient de l’antisémitisme partout, même dans la tête des fous.